Nous avons participé à une sortie pédagogique sur l’île d’Oléron à Saint-Trojan les Bains (au sud de l’île d’Oléron). Nous avons été guidés par un agent de l’ONF (l’Office National des Forêts). L’ONF est chargé de la gestion des forêts publiques, de la surveillance, de l’accueil du public et de la protection de la faune et de la flore. L’ONF gère environ 11 millions d’hectares de forêts domaniales et communales, emploie 10000 salariés qui s’occupent de ces territoires. La forêt de Saint Trojan appartient à l’État, elle est artificielle, elle a été aménagée par les hommes pour bloquer le sable qui envahissait les habitations par des palissades. Quatre pour bien protéger la zone : une en 1820, la deuxième en 1864, la suivante en 1876 et la dernière en 1889. A l’heure d’aujourd’hui, les habitations et la forêt sont menacées par l’érosion. En 2017, nous avons perdu 25 mètres de dune au niveau du petit train à Saint-Trojan des Bains. Le transport oléronais doit alors s’adapter au recul de la côte et la ville déplace régulièrement sa gare d’arrivée à Gatseau. Dans cette forêt et la plage, nous pouvons pratiquer différentes activités (parcours sportif, surf, pêche à pied...), même de la chasse. Nous pouvons chasser quelques espèces présentes : cerf, sanglier, lièvre... Vous pouvez aussi vous balader seul ou accompagné pour s’aérer, il y a un petit train qui amène jusqu’à la plage. Nous pouvons observés beaucoup de Pin Maritime car l’ONF les cultive pour ensuite les abattre au bout de 30 ans ou plus de gestion. Il y a aussi bien d’autres espèces de végétaux comme le Chêne vert, l’Immortelle des dunes, la Ciste à feuille de sauge, le Daphné garou... Lors de cette visite nous avons appris beaucoup de choses enrichissantes. Cette île est pleine d’histoire à découvrir mais il faut la préserver, les dégâts humains sont très importants pour notre environnement : la destruction et la surexploitation de certaines espèces, les pollutions de l’eau, du sol, de l’air et le changement climatique qui accélère l’érosion du trait de côte. Il faudra rassembler nos forces pour que nos terres ne disparaissent pas au fil du temps. |